Un outil très utile mis à jour en janvier 2020 par le Ministère du Travail pour répondre à vos interrogations sur le Comité Social et Economique, sa mise en place et son fonctionnement avec exemples et illustrations de situation à l’appui. En créant une instance unique de dialogue social, le comité social et économique, se substituant aux trois instances de représentation du personnel que sont le comité d’entreprise (CE), les délégués du personnel (DP) et le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), l’ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales a réformé profondément le paysage de la représentation du personnel dans l’entreprise. 2020.01 Le Comité Social et Economique, 117 questions-réponses – Ministère du Travail

2020.01 Le Comité Social et Economique (CSE), 117 questions-réponses – ...


QVT
Corollaire du rapport de la mission Lecocq, Dupuis, Forest « Santé au travail, vers un système simplifié pour une prévention renforcée » remis en Août 2018 pour le secteur privé, ce rapport établit un scénario avec un ensemble de préconisations visant à renforcer le système de prévention des risques professionnels dans la fonction publique. Idée forte de ce rapport, permettre une convergence d’actions, d’organisation et de gouvernance entre le secteur privé et le secteur public dans le cadre du projet de création de France Santé Travail et de ses entités régionales, préconisé dans le précédent rapport de la mission Lecocq, Dupuis, Forest. Un plan santé au travail (PST) de la fonction publique serait élaboré en corollaire de celui existant pour le secteur privé dans le cadre d’une délégation interministérielle en charge de la santé et de la sécurité au travail avec une déclinaison régionale. Cette déclinaison régionale pourrait s’opérer par l’intermédiaire des CROCT (Comités Régionaux d’Orientation des Conditions de Travail) qui verraient leurs missions élargies et dans lesquels serait créé un cinquième collège représentant les acteurs de la fonction publique. La convergence des actions entre le secteur privé et le secteur public prendrait la forme de services mutualisés tels que, par exemple, des cellules RPS s’adressant à tous les travailleurs (publics et privés), quel que soit leur statut. Le socle commun de services proposés comprendrait cinq grands axes décrits ci-après : Le rapport porte onze blocs de recommandations en faveur du développement d’un système de santé et de sécurité au travail plus efficace dans la fonction publique : 1)Faire de la prévention une priorité avec l’élaboration d’un PST de la fonction publique ; 2) Répondre aux différentes situations en matière de conditions de travail par des plans d’actions prioritaires ; 3) Organiser une offre territorialisée pour le suivi individuel des agents et par la création de cellules de prévention et de lutte contre les risques psychosociaux ; 4) Renforcer l’incitation et l’engagement dans la prévention en définissant notamment des critères relatifs à la SST et à la qualité de vie au travail à la fois dans l’attribution des dotations et dans les […]

2019.10.28 Santé, Sécurité, Qualité de Vie au Travail dans la ...


La Revue Santé et Travail vient de publier les conclusions du rapport de la mission Lecocq, Dupuis, Forest sur le système de Santé au travail « Santé au travail, vers un système simplifié pour une prévention renforcée ». Ce rapport doit être remis au Premier Ministre ce mardi 28 août. Nous vous livrons à partir de cette communication les premières orientations. Le rapport fait le constat d’un système construit par strates successives avec un grand nombre d’acteurs institutionnels qu’il faut rationaliser pour plus d’efficacité et de lisibilité. Les principales propositions du rapport sont les suivantes : D'abord, la création d’une entité nationale unique de prévention « France Santé Travail » organisée selon le principe du guichet unique. Cette entité réunirait les services de l’ANACT (ARACT), de l’INRS, de la CARSAT pour sa partie prévention et de l’OPPBTP. Des agences régionales « Région France Santé » de droit privé seraient créées pour servir d’interlocuteur unique aux entreprises, rassemblant toute l’offre de services : suivi individuel des salariés avec les Services de Santé au Travail, maintien en emploi, conseil en prévention, formation, observation et veille sanitaire. Ces agences régionales s’appuieraient sur un réseau de prestataires privés habilités pour l’accompagnement, le conseil et la formation des entreprises. Le rapport préconise l’organisation suivante à partir d’une clarification des missions des différents organismes entre Contrôle, Prévention et Réparation.   Ensuite, refondre le système de financement de la santé au travail en créant une cotisation unique « santé travail » pour les employeurs qui soit incitative dans sa modulation au niveau du risque et plus transparente. Un fonds national de prévention unique permettrait de regrouper les moyens pour mieux orienter les politiques publiques et de répartir au mieux les dotations entre les structures régionales. Enfin, renforcer l’état stratège et établir un pilotage et une gouvernance tripartite. La politique nationale de santé au travail serait placée sous une double tutelle du Ministère du Travail et du Ministère des Solidarités et de la Santé avec un pilotage régional des Direccte en lien avec les ARS. Le COCT conserverait son rôle d’instance consultative et de concertation avec ses déclinaisons régionales en CROCT, en particulier pour le déploiement du Plan […]

22.08.2018 « France Santé Travail » ou le bouleversement du ...


L’Italie et la Lettonie sont les deux seuls pays en Europe à reconnaître le burnout comme maladie professionnelle selon ce rapport, qui dresse par ailleurs un panorama des études réalisées en Europe sur ce syndrome et en présente leurs principaux résultats. Il en détaille les déterminants relevant des conditions de travail et passe en revue les politiques nationales privilégiées. La première référence au burnout dans la littérature spécialisée est attribuée à Freudenberger en 1974 et sera caractérisée bien plus tard en 1997 dans la relation de service par les auteurs Maslach et al. Depuis les 10 dernières années, seulement un petit nombre de pays en Europe ont effectué des études quantitatives de taille sur le sujet et la France en est absente. Vous en trouverez la liste ici. Ces études montrent que la méthodologie la plus fréquemment utilisée pour mesurer le burnout est les questionnaires d'auto-évaluation avec 5 principaux questionnaires répertoriés investiguant les dimensions suivantes : Ces études montrent que le Maslash Burnout Inventory (MBI) est le questionnaire le plus fréquemment utilisé avec le Copenhague CBI test. Les résultats fournis par ces différentes études européennes mettent en évidence deux types de résultats : une prévalence du burnout plus élevée chez les femmes que chez les hommes et une augmentation de l’apparition du syndrome parmi les travailleurs. Par exemple, une étude finlandaise en 2012 parmi un échantillon de 7 964 travailleurs répondants a montré que 24% des femmes et 23% des hommes témoignaient de symptômes légers de burnout au sens du Maslash Burnout Inventory. Une étude à grande échelle réalisée au Pays-Bas en 2016 sur une population de 40 000 salariés a mis en évidence une augmentation des cas de burnout, passant de 11,3% de l'échantillon en 2007 à 14,6% en 2016. Les taux sont sensiblement identiques au Portugal où une enquête réalisée parmi 38 791 travailleurs des secteurs public et privé en 2014 montre que les cas de professionnels touchés par le burnout sont passés de 8% en 2008 à 15% en 2013. Ces deux études se sont basées sur le questionnaire MBI. Les recherches sur le burnout ont d'abord porté sur un nombre restreint […]

« Burnout in the workplace » : un rapport d’Eurofound ...